Evolution du processus de pensée
Toute explication commence par l'observation d'un phénomène. Ensuite on utilise l'induction qui permet de dégager des principes généraux à partir de faits détaillés. Ensuite par déduction logique on obtient une conclusion à partir des prémisses connues ou supposées vraies. Ensuite par l'expérimentation, on examine la validité des hypothèses en reproduisant le phénomène et en l'observant sous des conditions définies. Il faut remarquer que, principes généraux, prémisses et hypothèses sont des croyances dont les domaines sont de plus en plus restreints.
Si l'expérimentation n'est pas réalisable, nous sommes limités à la déduction logique qui nous donne une explication possible, c'est à dire qu'il est possible que les prémisses soit vraies, qu'elles correspondent à la réalité. Si plusieurs explications sont possibles, nous choisissons la plus simple suivant le principe du rasoir d'Occam, principe qui correspond en fait au principe de moindre action en physique, principe qui correspond à la loi du moindre effort.
La déduction logique n'est qu'une étape intermédiaire qui permet d'éliminer des contradictions et ainsi d'éviter de faire une expérimentation qui ne validerait pas les hypothèses.
L'induction pose un problème. Théoriquement, parmi tous les faits détaillés, des invariants sont dégagés. Cela est possible si les faits peuvent être exprimés sous forme de données. En fait l'induction utilise souvent le processus d'intuition. L'individu essaie de réaliser une association cohérente entre tous les objets mentaux dont il dispose, ensuite il essaie de les structurer par le jugement rationnel. Une partie des objets mentaux dont il dispose constitue un paradigme, un ensemble de concepts, de valeurs et de pratiques qui constituent une manière de se représenter la réalité et qui est partagée par une communauté, spécialement dans les disciplines intellectuelles. De ce fait, lors de l'observation, une partie des faits détaillés n'est pas perçue ou est rejetée. D'autre par, les principes généraux ne sont pas nécessairement des invariants dégagés de l'observation, mais peuvent être des principes généraux existant avant l'observation.
Il existe une tendance à expliquer le processus de pensée de façon hiérarchique en créant un élément de niveau supérieur, l'âme ou un module de contrôle de niveau plus élevé par rapport à d'autres modules. C'est de l'antropomorphisme, le chef commande ses sujets. C'est aussi une explication qui résout le paradoxe que l'ensemble n'est pas un élément de l'ensemble.
Une explication à partir de l'évolution utilise une autre façon. Dans un système complexe où des éléments interagissent, la modification d'un élément peut produire un ou des nouveaux comportements. Ces nouveaux comportements seront retenus et transmis s'ils maintiennent ou améliorent la fitness du système. Le cerveau est un organe de contrôle qui a évolué et les modifications qui ont été retenues sont celles qui améliorent l'adaptation de l'espèce. Ces modifications apparaissent au cours des générations et leur évolution suit l'allure du diagramme suivant.
évolution d'une caractéristique
Nous constatons que l'homme pense et que l'animal ne pense pas. Cette modification s'est faîte lentement au cours de l'histoire, et par étape. Quelles sont les faits apparus au cours de l'histoire qui différencient l'homme de l'animal?
Conscience (awareness)
On observe chez l'animal et l'homme un état d'éveil par rapport à un état de sommeil ou de comma. "The detection, processing and transmission of information related to injury is unconscious but not pain." When we feel pain, we are aware of the pain. If we are anasthesied we do not feel the pain and we are unaware.
On observe chez l'animal et l'homme un état de perception de l'environnement et des autres. La souris est consciente de la présence du chat, et d'une autre souris.
On observe chez l'animal et l'homme un état d'attention, la perception est centrée sur une partie de l'environnement pour identification.
On observe chez l'animal que le langage du corps est perçu, et que cette perception provoque certains comportements vis à vis d'un autre. Le fait qu'un singe tende le bras horizontalement, paume vers le haut, vers un autre singe est perçu par celui-ci comme une demande d'aide. Ce geste est inconscient, et est identique au geste d'un homme demandant à un autre l'approbation de son discours dans une réunion de plusieurs personnes.
Observation de soiCertains singes comme les chimpanzés, orangs-outans et gorilles, le dauphin et l'enfant entre 18 et 24 mois réussissent le test du miroir. On observe un état de perception de leur propre corps. Un enfant et un singe détecte une tache rouge peinte sur leur visage et essaie de l'enlever. Prétendre que l'animal est conscient de lui est de l'antropomorphisme, on peut juste conclure que l'animal utilise le miroir pour examiner différentes parties de son corps comme il a été constaté pour le dauphin. On ne peut pas dire que l'animal se reconnait, bien qu'il reconnaisse les autres. On ne peut pas dire qu'il est conscient de lui.
Utilisation d'outils
On observe que certains singes sont capables d'utiliser des objets pour obtenir ou transformer quelque chose. On observe que l'animal choisit des objets adéquats pour servir d'outil, par exemple un bloc suffisemment lourd pour casser des noix sur une surface servant d'enclume. On observe qu'un nouveau comportement relatif à un objet peut être appris par d'autres singes appartenant au même groupe. Ainsi un singe ayant lavé les pommes de terre qu'on lui donnait à manger a été imité par les autres singes du même groupe. On a également observé que différents groupes de singes ont des comportements différents et propres aux groupes; c'est comme si chaque groupe possédait un rudiment de culture.
Fabrication et amélioration d'outils
On constate que l'homme préhistorique était capable de fabriquer des outils, et qu'il était aussi capable de les améliorer. L'amélioration d'outil n'a jamais été observée chez le singe.
Le processus d'amélioration est différent du processus de fabrication. L'amélioration d'un outil consiste à modifier une des propriétés de l'outil. On constate qu'au cours de l'histoire de l'homme préhistorique, le tranchant des outils s'améliore. Le tranchant d'un outil, la pointe d'une flèche sont des propriétés fonctionnelles de l'objet. On peut affirmer que, comme certains singes, les tous premiers hommes étaient capables d'utiliser des objets adéquats comme outils. Adéquat signifie: qui possède les propriétés pour remplir une certaine fonction. Il est probable que la première amélioration à consister à choisir un objet plus adéquat, une pierre possédant un meilleur tranchant. Cela a pu se faire par hasard et être transmis par imitation. Mais pendant la période qui s'est écoulée depuis le choix d'un objet à la fabrication d'outils plus sophistiqués, l'homme a du avoir accès à cette propriété.
Les représentations des objets sont constituées de réseaux de neurones. Ces réseaux sont constitués d'éléments correspondant aux informations transmises par les capteurs. Par exemple il y a des éléments correspondant aux lignes verticales et d'autres éléments correspondant aux lignes horizontales. Ces éléments sont formés par l'apprentissage dès le plus jeune âge. Par exemple on constate qu'un chaton, élevé dans un environnement constitué uniquement de lignes verticales, ne perçoit pas des objets constitués de lignes horizontales losqu'il est mis dans un environnement normal. Lors de la perception d'un objet, c'est l'ensemble des éléments qui est perçu.
Il semble, pour une raison encore inconnue, que l'homme préhistorique ait eu accès inconsciemment à cet élément, que nous appelons propriété.
conscient aware vigilant
vigilance: the process of awakening entails a rapid re-establishment of consciousness (within a few minutes) followed by a relatively slow (2030 min) re-establishment of awareness. Over the following 15 min, further increases in cerebral blood flow were evident primarily in anterior cortical regions, suggesting recovery from "hypofrontality" (reduced blood flow to frontal brain regions, observed in patients with schizophrenia) is a slower process.
Primate: chimpanzé, orang-outan, bonobo, macaque? intentionnel et propriété C:\Documents and Settings\SC\Mes documents\Book\Artificial Intelligence\creativity.htmLa réflexion est une action déclenchée par un déséquilibre, par le système de punition.
Le fait d'être dans un état conscient (aware) signifie que le système de contrôle (cerveau moyen) est au minimum prêt à fonctionner
La conscience de soi serait-elle déclenchée par le même processus?
primate: chimpanzé, bonobo
raisonner: se servir de la raison pour connaître, pour juger
introspection = regarder dans l'intérieur, étude de la conscience par elle-même
réfléchir: détourner son esprit vers, penser
penser: faculté d'exciter des objets mentaux sans la présence de signaux en provenance des capteurs et d'inhiber les activateurs
méditer: réfléchir profondément
au moment où je ressens une douleur je ne prend pas nécessairement conscience que c'est ma douleur
le "je" du langage courant correspond à un percept ou une
image,
le "je" de la psychanalyse correspond à un concept formel, aussi nommé
"appareil psychique", conçu à partir des propriétés de l'image
l'introspection ou self aware utilise l'image et les propriétés de l'image
free wil:
there is no free will for this device; good and bad are imposed by initial learning as for human; so good or bad can be attributed to an item but there is no action; a robot can act and learn what is good or bad for him by experience; a robot can act and has no free will because it can do only what is good for him (Darwin IV); animals have no free will because they do always what is good for them, cooperation or competition; humans have free will because they do what is good for them or what they think is good for their soul or for the society, they can attribute a value to a concept and choose the item that has the highest value; language allows the formation of concepts (value, soul, society) and self-consciousness allows the judgment of value; free will is only possible if the future can be represented, so that decision can be made by judgment of value; conscientconscient de soi
test du miroir
introspection
conscious of being aware
attention, regard intérieur
examen, analyse
réflexion
self awareness, non conceptual awareness, on est conscient d'un concept si on peut l'exprimer ou si l'autre peut l'exprimer !, un concept peut-il être exprimé par un signal ? le concept ne nécessite pas une structuration , l'enfant de 3 ans cesse d'être attiré par les couleurs et recherche les formes pour la fonctionnalité (jouet carré, rond, ...)
rond: état d'une chose, propriété, accès à la propriété pour l'action ne demande pas de langage
rondeur: concept concret, état de ce qui est rond, nécessite le langage
circonférence: concept formel, figure géométrique sur une surface dont tous les points sont équidistants d'un point appellé centre, nécessite le langage.
nombre: concept
chiffre: symbole
pixels de l'écran: choses dans un certain état
It is known that a somatotopic map of the surface of the body exists in the (phylogenetically primitive) primate somatosensory cortex, and it is natural to think that this plays a key role in subserving the registration of the boundary between self and non-self. Some confirmation confirmation for this will be found in the fascinating work that has been done by V. S. Ramachandran (1994) on somatosensory remapping to explain the well-documented phenomenon of referred sensations in amputees experiencing phantom limbs. The felt boundaries of the body can change as the area in the Penfield homunculus that formerly received input from the amputated limb is invaded by sensory input from nearby areas. More generally, one would expect the role of somatic proprioception in maintaining a sense of the boundary between self and non-self to be illuminated by study of somatosensory disorders. The handful of documented cases of complete deafferentation (Cole and Paillard 1995) are extreme examples, but clearly indicate how the subjective sense of the body as a bounded spatial entity responsive to the will collapses in the absence of somatic proprioception and can only be partially reestablished with great artificiality and great difficulty. accès à somattopic map of the surface of the body; qualia: propriété cognitive (rouge) ou affective (bon), l'homme préhistorique est-il devenu conscient (aware) de la valeur bon-mauvais) ? Etait-il capable de jugement de valeur, ce qui lui aurait permis d'être conscient (aware) des propriétés cognitives d'un objet ?
pensée technique
preconcept chez l'enfant à
partir de schème sensi-moteur; Piaget; = prise de conscience d'un objet mental groupant
un percept (image), une valeur et les neurones moteurs déclenchant l'action soit un objet
mental non dissocié (percept+valeur+action) comme c'est le cas pour le robot; c'est par
la pensée, par la conscience de soi que nous dissocions un schème sensi-moteur;
le préconcept est formé des propriétés de l'objet et de la
relation avec d'autres percepts par l'action, ou propriété fonctionnelle;
propriété: pour l'enfant un grand verre est autre chose qu'un petit verre; il différencie un verre haut et étroit d'un verre bas et large; il ne possède pas encore le concept concret de "verre" qui est une abstraction de la propriété des deux objets précités;
There is considerable evidence that early hominids, considerably prior to the speciation of archaic Homo sapiens, were cognitively highly evolved, certainly far more so than any non-human primate. Homo habilis, the first species (approximately 2 million years ago) in the genus Homo, is known to have created and used stone tools (scrapers and choppers), and correspondingly is believed to have had precursors of Broca's area and a developed parietal cortex (Tobias 1987). However, a major cognitive breakthrough is believed to have been made in the transition period leading to the speciation of Homo erectus approximately 1.5 million years ago. The relative brain size of Homo erectus was much larger than previous hominids (approximately 70% of the modern human brain), and continued to increase until the speciation of Homo sapiens. The brain of Homo erectus is believed to have expanded particularly in the association cortex, the hippocampus and the cerebellum. This is associated with well- confirmed evidence of significant cognitive evolution. Homo erectus is know to have developed sophisticated stone tools, to have employed complex long- distance hunting strategies (some of them tool-based) and to have moved out of Africa to cover much of Eurasia
Pendant le sommeil paradoxal les hormones annihilent les fonctions motrices, elles paralysent le corps et l'empêche d'agir. Normalement les hormones se dissipent avant la fin du rêve et avant le réveil. Si non, le dormeur se réveille et se retrouve paralysé.
pensée technique l'homme préhistorique, pour améliorer le tranchant d'un outil il faut avoir accès à la représentation de la propriété "tranchant"; cette propriété peut être communiquée par l'apprentissage par imitation; pour abstraire une propriété le cerveau doit avoir accès à la propriété qui est représentée par l'état d'une partie d'un réseau de neurones? conscience de soi ? la création et l'amélioration d'un outil peut se faire par hasard et ensuite être imitée par les autres individus; l'évolution de la fabrication d'outil a été très lente chez l'homme préhistorique; la pensée technique associe des propriétés (fonctionnelles, basées sur le résultat de l'action, pensée technique) à des objets et un processus identique se passe pendant le rêve, ce processus d'association est inconscient comme le rêve, le processus de pensée élémentaire (intuition) serait-il une modification du processus du rêve qui associe des objets mentaux, rêve éveillé conscient, chez les personnes simple il y a confusion entre rêve et intuition, cet accès expliquerait-il la conscience de soi dans le test du miroir par l'accès aux propriétés de la personne qui sont représentées dans le cerveau? développement du pouce et du toucher et de la vision ainsi que des aires cérébrales correspondantes; le petit enfant découvre le monde par le toucher!!: l'homme a d'abord appris à agir de façon structurée en fabricant des outils;
conscience spirituelle homo sapiens
conscience de ses sensations, conscience de soi donc des autres
il semble que les premières sépultures trouvées remontent à 100.000 ans, à l'époque des Néanderthals (homo sapiens existait déjà!?); la pensée mystique ne nécessitant pas d'information, cette conscience peut correspondre à la prise de conscience des états mentaux ressentis lors de la méditation; cette prise de conscience peut provoquer une action, par exemple enterrer les morts dans une tombe; communication directe impossible sauf par symbole; s'il n'y a pas de langage pour exprimer l'état mystique, comment cet état est-il ressenti, comme un malaise similaire au vertige?langage homo sapiens
There is some dispute about dating the emergence of a human-like neural organization, but recent authors are largely in agreement that the crucial event in the emergence of language was the speciation of archaic Homo sapiens approximately 300,000 years ago, following a massive expansion in brain size and, perhaps most significantly, the descent of the larynx (Liebermann 1991, Corballis 1991, Donald 1991).(see footnote2) Only once the larynx has descended is anything like the full range of human speech sounds available.Descente du larynx chez homo sapiens, il semble que la structure physiologique des hommes de Néanderthal ne leur permettait pas d'articuler des sons produisant la richesse de notre langage; les cris et les signaux manuels pour produire chez l'autre un comportement déterminé (chasse) auraient été remplacés progressivement par des sons structurés, ces sons par la suite peuvent être associés à des objets mentaux et forment ainsi des idées
(abstraction, concepts concrets, rondeur, une propriété est considérée comme un chose), par la suite le langage permet de structurer les idées (jugement rationnel); peut-on structurer des concepts sans symboles, ou structure-t-on les symboles et ainsi les concepts associés, structure-t-on des nombres ou des chiffres? le nombre peut-il exister s'il n'y a pas de chiffre?; par la suite il y a confusion entre le mot, l'objet mental et le jugement (logos); pour structurer des sons il faut avoir accès aux sons élémentaires; le langage permet de créer des concepts formels, dieu, l'âme, le temps qu'on peut définir par des propriétés; voir \conscience\inner speech;penser suppose que l'action est inhibée !!! comme dans le rêve ?
création de symboles homo sapiens 40.000 ans BC
un enfant utilise des symboles, par exemple un caillou est un bonbon pour la poupée, qui elle-même est un symbole; pour l'enfant, il y a confusion entre symbole et réalité, la poupée est son enfant et le caillou est un bonbon;
le mot devient un symbole; il a confusion entre le symbole et l'état ressenti lors de la méditation ou le concept formel (sacré); par la suite un objet ou un dessin deviennent des symboles;les premiers symboles trouvés ont été créés par l'homme moderne sous forme de peintures rupestres, il est probable qu'ils ont d'abord représenté les objets de la pensée mystique (exemple de la représentation du paradis chez un enfant de trois ans: St. Nicolas, la photo d'un grand-père mort, un mouton doré);
le symbole permet l'expression de concepts formels, le symbole désigne un ensemble de propriétés; la pensée spirituelle trouve des explications sur la nature, la société et l'intériorité; le symbole exprime la relation entre les propriétés;
être conscient de soi c'est se parler à soi-même; le symbole "je" permet l'introspection; "je" est un concept formel, je peux parler de mes propriétés, "je" est l'ensemble de mes propriétés; "mon corps" est une image;
écriture 3000 ans BC
au départ comptabilité au Moyen-Orient
alphabet 1000 ans BC
création de la méthode logique 500 ans BCles propositions ne correspondant pas toujours à la réalité observée; la structuration du discours se fait suivant certaines règles afin d'éviter les contradictions; jugement rationnel logique; il faut remarquer qu'une contradiction peut être découverte par une expérience de pensée
création de la méthode expérimentale Galilée 1600
les propositions logiques ne correspondant pas toujours à la réalité observée; les conditions d'observation sont définies afin d'être reproductibles, et la réalité supposée correspondre à la proposition est créée par une expérimentation, la correspondance entre la proposition et la réalité est acceptée si la différence est inférieure à une erreur définie; le domaine d'application de la proposition est restreint,
première formalisation des concepts formels Newton 1680
la force est un concept formel qui exprime une relation entre des propriétés: F=m*a; toutefois la force est aussi un concept concret qui est l'abstraction d'une sensation ressentie lors d'une action; l'utilisation du langage mathématique développé par Newton et Leibnitz permet de manipuler ces concepts dans la limite ou l'on suppose que les relations entre les propriétés sont linéaires et continues;
changement de paradigme des composants matériels de la nature Lavoisier 1780
les éléments de la nature ne sont plus l'eau, l'air, la terre et le feu;
changement de paradigme de l'histoire de la nature Darwin 1860
le concept d'évolution introduit la pensée dynamique à la place de la pensée statique qui recherche un absolu ou un universel;
changement de paradigme des composants biologiques de la nature Pasteur 1880
la théorie du déséquilibre des humeurs est abandonnée
premier changement de paradigme des relations entre propriétés Planck 1890la continuité des relations entre propriétés proposée par Newton ne peut être utilisée universellement; le monde de la microphysique ne peut être expliqué que par la discontinuité;
deuxième formalisation des concepts formels Einstein 1920
Newton considérait les propriétés des choses dans l'espace et dans le temps; la relativité considère l'espace et le temps comme des propriétés, entre lesquelles on peut exprimer des relations;
troisième formalisation des concepts formels 1950 - 2000
pour Newton, un concept formel exprime une relation entre des propriétés et ces propriétés sont attribuées à des choses réelles ou abstraites (particule, centre de gravité, concept concret); en mécanique quantique il n'y a pas de chose; il n'y a que des mots qui expriment des concepts formels qui sont définis par leurs propriétés; la circonférence est définie par ses propriétés et est un pur concept formel qui n'est pas construit à partir de l'observation de choses réelles; en mécanique quantique, un concept formel est défini par
des propriétés qui sont des observables dans un contexte expérimental défini; le fait de parler d'observables implique que l'observateur fait partie du contexte;il est surprenant de constater que les ingrédients constituant un concept formel peuvent être utilisés pour définir l'action: une action est définie par des observables dans un contexte défini; le mot "
action" exprimerait un concept formel, ce qui expliquerait la difficulté de sa compréhension; par contre le mot "situation" exprimerait un concept concret, une image ou un percept, et aussi un concept formel; le mot "action" exprimerait un concept formel du fait qu'il fait intervenir le concept formel de temps;il est surprenant de constater que cette formalisation s'applique à la pensée de Newton; m et a sont des observables qui peuvent être mesurés sans que l'on sache ce que c'est; par contre on peut considérer m et a comme des propriétés de quelque chose;
le même type de formalisation peut s'utiliser en philosophie de l'esprit; un objet mental est l'état d'un réseau de neurones, une propriété à un instant donné de ce réseau, un observable dans un contexte expérimental défini;
dans la pensée mystique, le mot "dieu"
exprime des propriétés observables (ressenties) dans un contexte défini;
dans la pensée spirituelle, le mot "dieu" est utilisé pour exprimer des
relations entre des propriétés observables dans un contexte défini (le dieu Terminus
qui défini la relation de fidélité à un contrat par deux individus)
deuxième changement de paradigme des relations entre propriétés 1970
la linéarité des relations entre propriétés proposée par Newton est un cas particulier de relations généralement non-linéaires; dynamique des systèmes non-linéaires;
création de la méthode de simulation 1970
les propositions logiques permettent d'établir des relations de cause à effet entre propriétés; la détermination de l'évolution de l'état de ces propriétés en fonction du temps est rendue moins fastidieuse par la simulation et permet la
pensée dynamique;les propositions logiques permettent d'établir des relations de cause à effet entre les propriétés des éléments appartenant à un ensemble, mais ne permettent pas d'établir des relations entre les propriétés des éléments et celles de l'ensemble; par la
simulation des relations entre les propriétés des éléments ont peut découvrir des propriétés émergentes de l'ensemble;
conscient (self aware) homo sapiens
état de perception de soi par rapport à son environnement et aux autres, de ses sensations, de ses idées (objets mentaux et signes)