Les activateurs externes commandent les organes externes qui permettent d'agir sur le monde externe à l'individu. Ce sont les muscles des membres, des organes de la parole, etc.
Les activateurs internes commandent les organes internes. Pour agir il faut que le cerveau émette un signal. Ce signal produit des effets électriques, chimiques et mécaniques qui modifient le comportement des organes internes. Ces changements modifient l'état de l'individu pour optimiser son action sur le monde externe.
Dans l'action, seul deux modes sont possibles: l'attaque ou la fuite. Attaquer, c'est estimer la réussite possible immédiatement. Fuir, c'est différer l'éventualité du succès. Selon que les activateurs externes agissent en mode attaque ou fuite, les activateurs internes modifie l'état de l'individu pour optimiser son attaque ou sa fuite. Ce changement d'état de l'individu n'a aucune conséquence néfaste pour lui.
Si l'individu oscille entre les modes attaque et fuite, il est en état de stress. Les activateurs internes le mettent en condition d'attaque alors que les activateurs externes fonctionnent en mode fuite. Cette dissymétrie a des conséquences néfastes pour l'individu. Le stress est en général provoquer par une grande incertitude de la réussite de l'action. Pour éliminer le stress nous disposons de trois méthodes.
On peut éliminer l'incertitude de la réussite par l'analyse du problème, la création d'une solution dont la réussite est possible et l'action en mode attaque ou fuite. On peut modifier les signaux des neurones par des médicaments chimiques. On peut utiliser l'attaque pour synchroniser son mode d'action avec l'état des activateurs internes. Les expériences du Dr. Laborit illustrent bien ce type de comportement. Si dans une cage on place un rat, et que régulièrement on le soumet à des contraintes en lui permettant de fuir ces contraintes, le rat reste en bonne santé. Si on l'empêche de fuir, la santé de l'animal se déteriore rapidement. Si on place deux rats dans une même cage, qu'on les soumet à des contraintes en les empêchant de fuir, les deux rats se battent entre eux et restent en bonne santé. Ce comportement n'est pas sans rappeler le comportement aggressif des automobilistes qui rentrent le soir chez eux.
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